Covid-19 : dispositions spécifiques en matière de gestion du droit des sols
Dans le cadre des mesures sanitaires prises pour ralentir la propagation du virus COVID-19, l’ordonnance gouvernementale n°2020-306 du 25 mars 2020 édicte des dispositions spécifiques en matière de gestion du droit des sols.
Dans le cadre des mesures sanitaires prises pour ralentir la propagation du virus COVID-19, l’ordonnance gouvernementale n°2020-306 du 25 mars 2020 (dans sa version consolidée par l’ordonnance n°2020.427 du 15 avril 2020) est venue modifier certains délais classiques de droit commun notamment en matière d’instruction des autorisations du droit des sols et de contentieux de l’urbanisme.
- à la fin de l’état d’urgence sanitaire* décrété par le gouvernement, à ce jour prévue au 24 mai 2020.
- à la fin de l’état d’urgence sanitaire (à ce jour au 24 mai 2020) auquel s’ajoute 1 mois complémentaire* de délais administratifs, soit jusqu’au 24 juin 2020.
*Attention cette « période dérogatoire », peut à tout moment être diminuée ou prolongée par décision gouvernementale.
Les cas les plus « courants » concernant les délais liés aux autorisations du droit des sols intégrant ces mesures exceptionnelles sont détaillés dans le document à télécharger ici.
Dans tous les cas
Mairie de Francheville – 1 rue du Robert – 69340 FRANCHEVILLE
Pensez à bien indiquer vos coordonnées (e-mail et téléphone) afin de pouvoir communiquer plus facilement.
Le dépôt d’un dossier n’équivaut pas à une autorisation. La réalisation de travaux sans autorisations vous expose à une infraction pénale. En conséquence, nous vous remercions de ne pas démarrer vos travaux.
Dans ce contexte, le service Urbanisme est à votre disposition. Nous restons néanmoins joignable par e-mail prioritairement : urbanisme@mairie-francheville69.fr ou par téléphone : 04 72 16 35 95
À retenir
- Les délais d’instruction de tous dossiers de demande d’autorisation d’urbanisme déposés avant le 12 mars 2020 sont suspendus jusqu’à la fin de l’état d’urgence.
- Les délais d’instruction qui devaient débuter pendant la période dérogatoire (pour les dossiers déposés entre le 12 mars et la fin de l’état d’urgence) sont reportés et démarreront dans leur intégralité à la fin de l’état d’urgence.
- Aucun dossier ou pièce transmis pendant la période de confinement ne peuvent faire l’objet de récépissés ou d’arrêtés sans avis des gestionnaires réseaux (voirie, eau, assainissement, électricité) / autorités en charge du patrimoine (architecte bâtiments de France) et diverses commissions (CDAC, commission accessibilité et sécurité), etc… Or, les délais de consultation de ces services externes sont eux aussi suspendus ou reportés.
- Quelques informations complémentaires en matière de délais : tous les délais inhérents à l’instruction de votre dossier sont également interrompus : délai de réponse des services extérieurs consultés ; délai d’envoi du courrier informant du caractère incomplet du dossier déposé ; délai pour compléter le dossier auprès de la commune ; consultation d’instruction de la demande ; délai de recours (gracieux et contentieux).
- Aucune autorisation acquise de manière tacite n’est possible
Délais de recours des tiers gracieux ou contentieux (2 mois)
Par exemple, pour un permis de construire affiché sur le terrain le 12 février 2020, le délai de recours contre celui-ci devait normalement s’achever le 12 avril 2020. Le délai de recours est donc suspendu à compter du 12 mars 2020 et recommencera à courir, pour la durée restant (soit 1 mois) le 24 mai 2020. Ainsi le délai de recours expirera le 24 juin 2020. Il est prévu que la durée restant à courir de ce délai ne pourra pas, en tout état de cause, être inférieure à 7 jours..
Par exemple, pour un permis de construire affiché sur le terrain le 12 avril 2020, le délai de recours contre celui-ci devait normalement s’achever le 12 juin 2020. Le délai de recours est donc reporté et ne commencera à courir dans son intégralité que le 24 mai 2020 à 00h00, pour s’achever le 24 juillet 2020.
Vous disposerez alors d’un délai d’un mois en plus de la durée légale de droit commun (entière ou non échue selon le cas), qui démarrera à l’issue de la période dérogatoire (fin de l’état d’urgence sanitaire + 1 mois), pour effectuer un recours contre ces autorisations si vous le souhaitez.